Cher Ulysse, Jean-claude Gallotta
Un grand ensemble, et tout ce petit monde vêtu en blanc. Nous qui regardons eux. Eux qui nous racontent une histoire. Se prendre au jeu. Nous qui devenons eux.
Les néons descendent et dessine l'espace, nous sommes cernés. Tout s'agite, beaucoup. On écarquille les yeux, on regarde à gauche, à droite, on clignote, on s'affole, on ralentit...On danse.
Ils forment un groupe, mais toutes les individualités se détachent au fur et à mesure, et nous semblent proches, et puis disparaissent dans la masse. Parfois, nous semblons être dans un cours, dans du mime, dans de l’artifice, dans de la danse. Et d’autre fois, nous sommes bien sur encore dans de la danse, mais elle apparaît comme détaché, comme libre. Ils vivent.
Le mouvement pour parler de la vie. La vie dans le mouvement. Des choses se passent. Si des choses se passent c’est réussi.
"Ce soir ce soir on déménage tous les étages..."
Il fait dejà nuit ; J'ai trop mangé ; Mon invitée s'est désisté à cause d'un nez bouché. Et bientot j'aurais grandi.
Aujourd'hui j'ai lu "Journal de Travail" d'Arnaud Claass. Un an de petite notes, réfléxions, et anecdotes dorés.
C'est maintenant l'ambition modeste de ce lieu, qui grâce à son impalpabilité, pourra être consulté d'ici, de là haut, de par là bas et que je pourrais remplir de chez toi, d'un endroit, loin d'ici...